Comment réussir son entreprise ?
Dernière mise à jour : 6 janv. 2021
1 - Enquête sur la Micro-entreprise (moins de 10 salariés)
Selon l’INSEE, une micro entreprise est une entreprise de moins de 10 personnes et dont le chiffre d'affaires annuel ou le total de bilan n'excède pas 2 millions d'euros.
Cette notion, utilisée à des fins d'analyses statistiques et économiques, n'a rien avoir avec celle du régime fiscal de la micro-entreprise, bien que l'on puisse être micro-entrepreneur, fiscalement reconnu en tant que micro-entreprise et statistiquement micro-entreprise au yeux de L’INSEE...Mais rien avoir avec le schmilblick, revenons à notre sujet...
Du coup, ces fameuses micro-entreprises au yeux de L’INSEE représentent plus de 90 % des entreprises françaises ! Ce phénomène s’explique certainement par la culture entrepreneuriale des Français, bien galvaudée par les dispositifs et autres réseaux d’accompagnement à la création , et qui font de la France le pays européen leader en termes de création d’entreprise annuelle. Alors on ose le dire : « Bravo les hommes en bleu ! ».
Ah créer c’est fabuleux ! Mais dans la durée se serait mieux. Et pour durer il faut se développer. Et c’est plutôt là où le bât blesse car la France c'est environ 60 000 procédures de cessations chaque année.
Presque une entreprise française sur deux ne dépasse pas les 5 ans d’existence ! La défaillance de nos entreprises, voilà un secteur en pleine croissance...
Alors nous avons voulu en savoir plus. Quels sont les critères de réussite d'une petite entreprise ? Comment mieux appréhender les difficultés que rencontre les petites entreprises ? Comment réussir son entreprise ? Quelle est la différence entre une entreprise qui se développe et une autre qui sombre ?
2 - Quelles sont les difficultés des petites entreprises ?
Il faut vous l'avouer, on trouve peu de matière sur le sujet, il n'y existe que très peu d'études sur les critères de réussite des petites entreprises. Mais à force de recherches et en combinant le tout avec nos différentes expériences, nous avons synthétisés en 6 catégories les difficultés rencontrées par les entrepreneurs de petite structure.
L'accès à la demande : problème de visibilité, manque de client ou de commandes, difficulté à fidéliser...
Le manque de moyen : problème de trésorerie, faible capacité d'autofinancement, difficulté à emprunter...
Le manque de temps : mauvaise répartition des tâches, difficulté à déléguer, pas d’automatisation de certaines tâches,...
Les problèmes d'organisation : manque de process, mauvaise maîtrise de l’informatique, système d'information défaillant,...
Les problèmes humains : difficulté à gérer le personnel, difficulté à déléguer, turn-over important, absentéisme, isolement du chef d'entreprise, baisse de motivation,...
La difficultés à suivre l’environnement : Evolution du marché, déficience juridique, manque de compétence marketing et informatique, réticence à la numérisation,...
Le Panorama des TPE réalisé par le syndicat des indépendants pour la Médiation du crédit souligne « les problématiques de trésorerie, la faiblesse de capacité d’autofinancement et une faible rentabilité par rapport aux principaux pays développés. Le taux de rentabilité nette est supérieur de 5 points aux Etats-unis. »
Selon d'autres études réalisées, non pas sur les freins au développement mais sur les vecteurs de croissance, on recense trois catégories permettant de réussir son entreprise :
La vision : l'intention de l’entrepreneur, son attitude par rapport à la croissance, sa motivation, sa vision, sa volonté de développement,…
La demande : l’accès à la demande, la saisie des opportunités, l’importance des réseaux,…
La compétence : le niveau d’étude, les expériences antérieures, le capital humain, la formation, l’accès aux ressources,…
La « Tribune » donne deux pistes de travail : « un manque de temps, de compétences et de vision (diversification, politique de fidélisation,…) et une réticence aux nouvelles technologies, informatique et marketing notamment ».
3 - Etes-vous un entrepreneur qui va réussir ?
Il est évident que d'autres facteurs conjoncturels externes à l'entreprise peuvent avoir un rôle considérable dans la croissance ou la récession d'une entreprise (mutation du marché, nouveaux concurrents,...). On peut citer le marché de l'imprimerie à titre d'exemple.
En plus de cela, il reste difficile d'établir de véritables similitudes entre des entreprises évoluant dans différents secteur d'activité (bâtiment, commerçants, services, restauration,...). Certains analystes ont préférés, afin de mieux appréhender leur problématique, segmenter les entreprises selon différents critères tout à fait intéressants.
Annabelle JAOUEN, de la Montpellier Business School, étudie remarquablement le lien entre développement des très petites entreprises et les intentions des dirigeants :
Le dirigeant carriériste dont l’objectif est l’ascension sociale, ou la réussite économique et professionnelle.
Le dirigeant paternaliste se sent lui investit d’une mission vis-à-vis de ses salariés, il cherche à pérenniser sa structure.
Le dirigeant à vision alimentaire est préoccupé par sa survie. Sa priorité : « manger », mais par ses propres moyens. Son activité lui sert à se débrouiller seul « sans comptes à rendre », quitte à gagner très mal sa vie.
Le dirigeant à vision hédoniste souhaite accomplir sa passion, vivre de créativité et de nouveautés, à se lancer des défis toujours plus ambitieux
Et si un entrepreneur était finalement une combinaison de ces quatre profils ?
Dans le cadre du projet européen Regard Croisés, des spécialistes de la petite entreprise, distingue 3 typologies de TPE :
« la TPE managériale qui résulte d’une prise de risque par un créateur d’entreprise [...] en vue développer une organisation, son chiffre d’affaires et son effectif salarié ... » ;
« la TPE traditionnelle regroupe l’artisanat, l’agriculture, les professions libérales réglementées… qui se distingue notamment par rapport au rôle confié au conjoint(e) de l’entrepreneur ou par rapport au lien entretenu avec une clientèle locale sur le registre de la bonne réputation » ;
« la TPE inventive correspond à un profil intermédiaire, celui d’un créateur d’activité valorisant son indépendance, mais s’inscrivant souvent dans une logique d’auto-emploi et de développement limité de l’activité jusqu’à atteindre un niveau de vie estimé satisfaisant. » ;
4 - La révolution numérique, et si c'était la solution pour réussir son entreprise ?
Passez la porte d’une TPE, vous y trouverez, bon an mal an, du cœur, du savoir-faire et du travail. Mais ces valeurs ne suffisent pas tout le temps à réussir son entreprise. Nos entreprises se doivent d’être meilleures, plus concurrentielles, plus rentables. La révolution numérique est une formidable occasion de ne plus se reposer sur ses lauriers. Aujourd’hui cela est devenu un enjeu majeur, le gouvernement a d’ailleurs mise ne place des actions en ce sens, le numérique étant voué à transformer l’entreprise, à booster l’économie.
Malgré certaines initiatives prises par les chambres des métiers entre autre, les petites entreprises peinent à prendre le bon élan. Selon une étude de « marketingSherpa », les entreprises américaines de moins de 50 salariés consacre 11 % de leur Chiffre d’affaire à leur budget marketing. Elles consacrent entre 2 % et 9 % de leur chiffre d’affaire à leur informatique (logiciel, formation, services, infrastructures). Soit entre 13% et 20 % de leur CA aux budget IT* (technologies d’information et de communication). Combien consacre un artisan ou un commerçant à son budget annuel « IT » , un, deux ou trois % de son CA peut-être ?
Mais alors quels sont les obstacles à l’utilisation , plus régulière et mieux maîtrisée, des technologies d’information et de communication ? Nous avons catégorisé les principales objections tirées de nos échanges avec les entrepreneurs.
Besoins non ressentis : "nous sommes satisfaits du fonctionnement actuel", "nous ne pensons ne pas pouvoir vraiment l'améliorer", "il y a d'autres priorités", ...
Peur du changement : " pas le temps pour se pencher dessus","nous ne nous projetons pas trop dans l'avenir", " pas envie de changer", "nous préférons éviter les risques et nous débrouiller", ...
Manque de compréhension de l'offre : "nous ne connaissons pas vraiment les solutions existantes", "difficile d'estimer les apports réels de ces solutions", "Nous sommes perdus avec l'offre trop nombreuse ou trop technique",
Offre inadaptée : "le coût est trop élevé","aucun prestataire n'inspire confiance", "les solutions sont inadaptées à mon métier",...
Pourtant de nouvelles études démontrent, et c’est un pas de géant, la prise de conscience de nos entrepreneurs vis-à-vis du numérique. Selon une Enquête Apm* / Opinion Ways, 95 % des dirigeants considèrent le numérique comme « essentiel » pour la performance des entreprises françaises, 81% pour leur propre société.
Alors à ceux qui se demandent logiquement "Comment réussir son entreprise ?" sachez que la révolution numérique et l'impact du webmarketing notamment peuvent être un vecteur de croissance et de réussite à ne pas négliger. Mais alors pas du tout. Une stratégie de webmarketing bien menée peut par exemple permettre d'optimiser les flux de son organisation, d’accroître sa visibilité, de fidéliser sa clientèle et de développer des nouvelles sources de revenus.
5 - L'exemple de Wix pour réussir sa transition numérique
Le développement du numérique a permis la naissance de centaines d'outils accessibles aux entreprises pour s'organiser et développer leur affaire. Parmi ses nouveaux outils la place des réseaux sociaux dans notre vie est un enjeu majeur dans la visibilité et le développement d'une entreprise.
La difficulté pour les TPE/PME est d'opter pour la bonne stratégie, de sélectionner les bons outils, ceux qui seront adaptés à leurs ressources financières et humaines, qui leur permettront des gains en terme de temps, d'organisation et d'augmentation de la visibilité. Des critères évidenst pour réussir son entreprise.
Wix que nous connaissons particulièrement bien chez Mon-bras-droit est un outil tout a fait formidable pour développer et réussir son entreprise.
Permettant à la base la création de site internet, l'outil Wix a évolué pour proposer une multitude de fonctionnalités adaptées aux besoins des entreprises :
création et gestion de boutique en ligne pour vendre des produits (entreprises de négoce ou commerçants)
création d'un système de réservation en ligne (professions libérales, consultants, coachs,...) ;
possibilités de référencement naturel et payant (analyse de trafic, outils de positionnement,...)
insertion d'applications : organisation d’événements, forum d'utilisateurs, blog d'actualités,... ;
gestion des réseaux sociaux (Facebook Instagram) et passerelles techniques (publicités, mini-boutique) ;
passerelles techniques avec Google (inscription avec Gmail, synchronisation des boites mail, agenda en lignes,...)
création de base de données clients et envoi de mailing ;
intégration de fonctionnalités de gestion (création de devis, factures, système de paiement,...)
etc,...
Pour une dizaine d'euros par mois, un entrepreneur peut donc bénéficier d'un outil qui va lui donner un grand champ de possibilités pour s'organiser et se rendre visible notamment sur les réseaux sociaux et sur les moteurs de recherches comme Google.
Wix est également parfaitement compatible avec Google (qui absorbe plus de 90% de recherches sur internet en France) et peut donner des bons résultats en terme de référencement (gage de réussite pour développer son affaire). Des passerelles techniques permettent également à Wix de communiquer avec Google, qui qu'on le veuille ou non est un mastodonte du monde numérique.
Il est possible par exemple de synchroniser votre boite Gmail directement dans l'outil Wix, insérer facilement Google Analytics pour analyser le trafic de son site, insérer Google Agenda sur son site,... Google permet d'organiser son activité avec un série d'outils disponibles en ligne (Google docs, google Drive,...) et particulièrement intéressants pour développer son affaire.
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